Famille et schizophrénie.

Lorsqu'un membre de la famille devient schizophrène, la famille est littéralement écrasée par un fardeau, dépassée par la situation rendant alors impossible toute vie familiale normale. Tandis que, pour le malade, vivre près de son entourage ne peut avoir que des conséquences positives, pour le reste de la famille, au contraire, la maladie peut avoir un lourd impact. Les familles sont tout de même, dans la plupart des cas, bien informées des réactions et stratégies à appliquer et différents moyens sont à leur disposition pour les aider au quotidien.

Le milieu familiale.

- L'apport au malade
Nombreux sont les malades qui par chance, évitent l'hospitalisation et repartent vivre chez eux, auprès de leur familles. Vivre dans un milieu connu avec des proches est facteur qui peut contribuer au rétablissement du malade. En effet, le soutien d'une famille aimant ne peut avoir qu'une influence positive. C'est aussi un atout important car il présente plusieurs avantages comme la surveillance de la prise des médicaments, l'aide au quotidien ainsi que le privilège de vivre dans un milieu connu qui inspire alors la sécurité. De plus, le mile u familial réduit le stress et le risque de rechute et offre la possibilité d'une croissance personnel favorisant le rétablissement.

- L'impact sur les familles.
Comme c'est le cas lors de l'annonce d'autres maladies graves, les proches ressentent divers sentiments tels que la crainte, la honte, l'amertume ou encore la culpabilité. En effet, les familles connaissent toutes une période plus ou moins longue d'anxiété devant la maladie mais aussi de déception quant aux attentes qu'elles avaient fixées sur la personne atteinte. Par conséquent, dans certains cas, la maladie est niée ou bien présentée comme mineure. Au contraire, par son caractère obsédant, elle peut devenir le sujet de toutes les discussion et envahir totalement la vie des proches. De plus, les frères et sœurs peuvent ressentir délaissés, les époux peuvent y trouver un sujet de discorde pouvant amener, dans des cas extrêmes, à la rupture.
Il est vrai que vivre avec un schizophrène est une charge considérable, c'est pour ceci qu'elle parfois sources d'insomnies, de sur-consommation d'alcool et de l'assombrissement des perspectives d'avenir de la famille.
Certains peuvent aussi connaître des périodes où ils éprouvent envers le malade, de la haine ou du rejet.

Stratégies à appliquer.
1) Connaître et savoir reconnaître les symptômes.
Une crise de psychose peut se manifester soudainement ou au contraire en un laps de temps plus ou moins long. On peut notamment reconnaître facilement ces symptômes :
- changement d'humeur ou de personnalité
- retrait social
- agitation, insomnies
- impression d'être observer
- hallucinations auditives ou visuelles

2) Une aide médicale adéquat.
Les membres de la familles sont souvent les premiers à remarquer certains symptômes et a faire appel à une aide médicale. Après le diagnostic et le début du traitement, une collaboration entre l'équipe médicale et l'entourage est importante pour le soutien moral mais cela permet aussi d'apporter plus de renseignements

3) Vivre au jour le jour.
Beaucoup de familles ont tendance à stresser ou d'essayer de tout prévoir à l'avance pour se rassurer. Même si les améliorations se font qu'au fil du temps, quelques conseils sont régulièrement donnés :

- Assurer la prise régulière du traitement

-  Être positif et apporter son soutien qu'importe la situation

- Encourager le malade à se donner des objectifs

-Augmentez graduellement l'autonomie

4) Prendre soin de soi et du reste de la famille.
Malgré le fardeau que la maladie représente, il ne faut surtout pas se négliger ou négliger le reste de la famille. Garder des activités, du temps avec chaque membres de la familles, maintenir une vie social permet de ne pas sombrer et tomber dans un cercle vicieux. De plus, il ne faut pas se sentir seul face au malade et sa maladie et il ne faut pas hésiter à chercher du soutien, en rencontrant, par exemple, des personnes ayant vécus la même expérience.
Plusieurs moyens sont mis d'ailleurs au disposition des familles comme les organismes de soutien au famille dans chaque région ou encore les sociétés locales traitant de la schizophrénie.